Prologue (partie 2) - Noir Mercenaire
Bien que je fus élevé selon les principes du clergé anglican, dès le début de l'adolescence, mes yeux brillaient pour les arquebusiers qui venaient se reposer, se désaltérer et remplir leur panse des mets de l'Old Corner, la taverne qui faisait face à l'entrée Ouest de St-Patrick. Ces soldats me semblaient si grands, si forts. Leurs longs fusils sentaient la poudre. La poudre à canon possède son odeur propre. Ce mélange de salpêtre, de souffre et de charbon vous pénètre les narines, et personne alors ne peut nier le caractère unique de ce parfum. Et en ce temps là, l'odeur de la poudre noire était celle de la force, de la puissance.
Au sein de l'Old Corner, tenu par un ancien Amiral répondant au nom de Roger, on y trouvait essentiellement des soldats de la Royal Navy. Ces fiers gaillards étaient de joyeux fêtards une fois qu'ils rejoignaient la terre ferme. Je tombais sur certains d'entre eux alors que le Père William m'avait laissé ma journée. J'avais pris l'habitude dans ces cas-là d'aller rejoindre l'Old Corner et d'y passer mon temps à écouter les histoires des gens. Et les plus fascinantes étaient celles de ces soldats en permission.
Au sein de l'Old Corner, tenu par un ancien Amiral répondant au nom de Roger, on y trouvait essentiellement des soldats de la Royal Navy. Ces fiers gaillards étaient de joyeux fêtards une fois qu'ils rejoignaient la terre ferme. Je tombais sur certains d'entre eux alors que le Père William m'avait laissé ma journée. J'avais pris l'habitude dans ces cas-là d'aller rejoindre l'Old Corner et d'y passer mon temps à écouter les histoires des gens. Et les plus fascinantes étaient celles de ces soldats en permission.