IA
Aujourd'hui, j'aimerais aborder un sujet qui me tient à coeur. Il s'agit de l'intelligence artificielle, comme le titre l'indique. Je vais vous exposer mes réflexions, mais je vous prierai de faire
attention. Je ne me suis pas spécialement renseigné sur le sujet.
Avant de balancer ce que tout le monde sait au sujet de l'intelligence artificielle qu'on voit dans la science fiction, j'aimerais définir celle que nous pouvons rencontrer, parce qu'il n'y a pas que Deep Blue.
L'intelligence artificielle est un programme, ou bout de programme qui effectue des tâches qui demande réflexion. C'est-à-dire qui ne dépende pas d'automatisme, mais qui demande de faire un ou plusieurs choix. Par exemple, demander à une machine 2+2, elle devrait vous répondre 4 ( ou 2 en algèbre booléen ). Mais ça ne veut pas dire qu'elle est intelligente. C'est un automatisme. Par contre, mettez un robot anthropomorphe doté d'IA face à un obstacle, ses différents capteurs devraient, dans l'idéal, vérifier si l'objet est contournable ou surmontable. Il prendra alors le choix le plus adapté.
Pour autant, l'idée qu'un instrument face un choix ne suffit pas à le rendre intelligent. J'en arrive à ma section favorite, les jeux vidéos.
Dans un jeu vidéo, l'intelligence artificielle est programmée, scriptée, de telle sorte qu'elle effectue certaines actions quand certaines conditions sont réunies. C'est donc un semblant d'intelligence. En effet, on se dit qu'elle est intelligente du fait qu'elle réagit comment on attend qu'elle réagisse, et non comme sa solution pour surmonter l'obstacle devrait lui indiquer. Quel intérêt d'avoir un soldat qui vous crie dessus, a découvert, si ce n'est de se laisser tirer dessus, indiquant qu'il a sûrement des frères d'armes proches de lui ? Il n'a pas de choix décidé par lui-même, mais par son programmeur. Celà dit, vous resteriez à découvert vous, en voyant Rambo en pleine course dans votre direction, sachant que si vous l'abattez pas, c'est lui qui le fera ? C'est pourquoi je dis que l'intelligence artificielle dans le jeu vidéo n'est pas là pour paraître intelligente, mais pour apprendre au joueur à l'être. A évoluer.
Car en effet, l'intelligence est, pour moi, indispensable à l'évolution, et réciproquement. Évoluer, c'est montrer une forme d'intelligence. Être intelligent, c'est être capable d'évoluer. Le fait qu'il y ait un script derrière chaque IA dans les jeux souligne le terme artificiel. Quel que soit les actions d'un joueur, il existe une combinaison unique d'action pour la machine. Et tant que le script n'est pas auto-modifiable, alors on ne peut pas parler d'intelligence au sens propre. Il s'agit d'une simulation. D'une imitation.
Un autre problème qui est lié à l'intelligence, mais qui ne détermine pas s'il y a intelligence ou non, mais qui permet d'évaluer le niveau de l'intelligence, est la prise de conscience. La prise de conscience de soi en tant qu'entité. J'ai moi-même conscience de ce besoin, puisque je l'évoque, mais je n'arrive pas exactement à définir pourquoi c'est un besoin. Pour moi, ça fait partie du cahier des charges pour une intelligence hautement évolutive. Je pense que si l'homme n'avait jamais pris conscience d'être une entité fondue dans une société, alors il serait resté un singe. Bien que le singe semble lui-même conscient d'être une entité au sein d'une société.
Pour l'instant, le seul point d'intelligence que l'on rencontre vraiment dans un jeu vidéo, et heureusement, c'est l'interaction avec l'environnement. Et encore, ça reste une imitation... Prenez un déchu, dans diablo 2. Quand il voit que son collègue prend un coup de masse dans la tronche, et que c'est fatal, il fuit. Un allemand dans Call of Duty qui se fait mitrailler n'attend pas que les balles aient fini leur ballet pour se planquer. Tout comme l'homme qui veut planter un clou ira chercher un marteau...
Maintenant, quittons le domaine du jeu vidéo et prenons un cas particulier. Deep Blue.
Deep Blue était un superordinateur doté de multiples processeurs. Sa mémoire lui permettait d'engranger de multiples opérations dans une base de données. Je n'ai pas trouvé d'information sur son "apprentissage". Était-ce plutôt du type : "il y a une configuration de jeu, j'ai plusieurs choix, j'essaye le choix n°1, j'ai perdu, je l'efface"; ou plutôt : "il y a une configuration de jeu, je n'ai qu'un choix, si j'ai déjà perdu avec, alors j'essaye de me rapprocher d'une autre configuration qui me permettrait de gagner".
Quoi qu'il en soit, il me semble que Deep Blue n'était pas apte à raisonner, mais seulement à calculer. Selon les dires, il était capable de vérifier ( à coup de 100 millions de calcul par seconde ) si une combinaison était viable ou non, et d'enregistrer la viabilité pour les parties futures. Mais, ça reste du calcul. Pourtant, c'est ainsi que procède l'Homme. Si ça ne marche pas, il enregistre, et réessaiera différement devant le même problème.
Je vais résumer. Pour moi l'intelligence artificielle se distingue de l'intelligence naturelle car elle ne permet pas à son possesseur de : raisonner par soi-même, évoluer par soi-même, avoir conscience de soi, interagir.
Une prochaine fois, on abordera les risques vus dans la science fiction, la domination de la machine sur l'Homme.
Avant de balancer ce que tout le monde sait au sujet de l'intelligence artificielle qu'on voit dans la science fiction, j'aimerais définir celle que nous pouvons rencontrer, parce qu'il n'y a pas que Deep Blue.
L'intelligence artificielle est un programme, ou bout de programme qui effectue des tâches qui demande réflexion. C'est-à-dire qui ne dépende pas d'automatisme, mais qui demande de faire un ou plusieurs choix. Par exemple, demander à une machine 2+2, elle devrait vous répondre 4 ( ou 2 en algèbre booléen ). Mais ça ne veut pas dire qu'elle est intelligente. C'est un automatisme. Par contre, mettez un robot anthropomorphe doté d'IA face à un obstacle, ses différents capteurs devraient, dans l'idéal, vérifier si l'objet est contournable ou surmontable. Il prendra alors le choix le plus adapté.
Pour autant, l'idée qu'un instrument face un choix ne suffit pas à le rendre intelligent. J'en arrive à ma section favorite, les jeux vidéos.
Dans un jeu vidéo, l'intelligence artificielle est programmée, scriptée, de telle sorte qu'elle effectue certaines actions quand certaines conditions sont réunies. C'est donc un semblant d'intelligence. En effet, on se dit qu'elle est intelligente du fait qu'elle réagit comment on attend qu'elle réagisse, et non comme sa solution pour surmonter l'obstacle devrait lui indiquer. Quel intérêt d'avoir un soldat qui vous crie dessus, a découvert, si ce n'est de se laisser tirer dessus, indiquant qu'il a sûrement des frères d'armes proches de lui ? Il n'a pas de choix décidé par lui-même, mais par son programmeur. Celà dit, vous resteriez à découvert vous, en voyant Rambo en pleine course dans votre direction, sachant que si vous l'abattez pas, c'est lui qui le fera ? C'est pourquoi je dis que l'intelligence artificielle dans le jeu vidéo n'est pas là pour paraître intelligente, mais pour apprendre au joueur à l'être. A évoluer.
Car en effet, l'intelligence est, pour moi, indispensable à l'évolution, et réciproquement. Évoluer, c'est montrer une forme d'intelligence. Être intelligent, c'est être capable d'évoluer. Le fait qu'il y ait un script derrière chaque IA dans les jeux souligne le terme artificiel. Quel que soit les actions d'un joueur, il existe une combinaison unique d'action pour la machine. Et tant que le script n'est pas auto-modifiable, alors on ne peut pas parler d'intelligence au sens propre. Il s'agit d'une simulation. D'une imitation.
Un autre problème qui est lié à l'intelligence, mais qui ne détermine pas s'il y a intelligence ou non, mais qui permet d'évaluer le niveau de l'intelligence, est la prise de conscience. La prise de conscience de soi en tant qu'entité. J'ai moi-même conscience de ce besoin, puisque je l'évoque, mais je n'arrive pas exactement à définir pourquoi c'est un besoin. Pour moi, ça fait partie du cahier des charges pour une intelligence hautement évolutive. Je pense que si l'homme n'avait jamais pris conscience d'être une entité fondue dans une société, alors il serait resté un singe. Bien que le singe semble lui-même conscient d'être une entité au sein d'une société.
Pour l'instant, le seul point d'intelligence que l'on rencontre vraiment dans un jeu vidéo, et heureusement, c'est l'interaction avec l'environnement. Et encore, ça reste une imitation... Prenez un déchu, dans diablo 2. Quand il voit que son collègue prend un coup de masse dans la tronche, et que c'est fatal, il fuit. Un allemand dans Call of Duty qui se fait mitrailler n'attend pas que les balles aient fini leur ballet pour se planquer. Tout comme l'homme qui veut planter un clou ira chercher un marteau...
Maintenant, quittons le domaine du jeu vidéo et prenons un cas particulier. Deep Blue.
Deep Blue était un superordinateur doté de multiples processeurs. Sa mémoire lui permettait d'engranger de multiples opérations dans une base de données. Je n'ai pas trouvé d'information sur son "apprentissage". Était-ce plutôt du type : "il y a une configuration de jeu, j'ai plusieurs choix, j'essaye le choix n°1, j'ai perdu, je l'efface"; ou plutôt : "il y a une configuration de jeu, je n'ai qu'un choix, si j'ai déjà perdu avec, alors j'essaye de me rapprocher d'une autre configuration qui me permettrait de gagner".
Quoi qu'il en soit, il me semble que Deep Blue n'était pas apte à raisonner, mais seulement à calculer. Selon les dires, il était capable de vérifier ( à coup de 100 millions de calcul par seconde ) si une combinaison était viable ou non, et d'enregistrer la viabilité pour les parties futures. Mais, ça reste du calcul. Pourtant, c'est ainsi que procède l'Homme. Si ça ne marche pas, il enregistre, et réessaiera différement devant le même problème.
Je vais résumer. Pour moi l'intelligence artificielle se distingue de l'intelligence naturelle car elle ne permet pas à son possesseur de : raisonner par soi-même, évoluer par soi-même, avoir conscience de soi, interagir.
Une prochaine fois, on abordera les risques vus dans la science fiction, la domination de la machine sur l'Homme.